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Je dispose de peu de place, comment végétaliser tout de même ?

Je dispose de peu de place, comment végétaliser tout de même ?

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25.3.2024

Il faut exploiter tous les espaces disponibles ! La nature en ville peut être partout : sur un parking, le long d’une rivière, au pied des murs ou dans une cour d’école.

Comment ça marche ?



  • Créer de nouvelles zones de plantation s’organise autour de trois éléments clés : le végétal, l’eau et le sol.

  • La végétalisation s’appuie d’abord sur la superficie disponible, souvent enclavée et réduite. Développer l’usage des plantes grimpantes sur les façades ou les clôtures fait partie du champ des possibles. La rapidité d’installation, le faible encombrement au sol, la sobriété et la robustesse sont des atouts pour une couverture efficace et esthétique.

  • Il est aussi possible de faire appel à des techniques de vie du sol qui ne nécessitent que de petites fosses de plantation. Les végétaux s’y développent grâce à des bactéries (mycorhizes) qui transforment le minéral en éléments nutritifs et sont également capables de gérer le cycle de l’eau.


 

Le rôle du sol



  • Il fait l’objet d’une attention particulière en termes de moindre rétention de chaleur qu’un sol bitumé et de gestion des eaux pluviales.

  • Ces dernières peuvent être absorbées à 60 % par les végétaux limitrophes et restituées sous forme d’évapotranspiration : il est donc important de veiller à conduire l’eau de pluie vers ces espaces (pentes naturelles, rigoles, drains…).


Le principe est de retrouver un équilibre entre des zones perméables permettant l’infiltration de l’eau et le rafraîchissement urbain et des zones imperméables permettant la gestion des eaux de pluie qui sont ensuite réutilisées. »
Raphaëlle Thiollier, cheffe de projet Oasis et mission résilience de la Ville de Paris

 

 

L’exemple des cours d’école



  • La conception d’un écosystème miniature au sein d’un établissement scolaire doit prendre en considération la surface, l’orientation de la cour, les zones de terre et les supports possibles pour arriver à une couverture végétale optimale (idéalement au
    moins 30 %).

  • La pluralité des espèces implantées est pensée comme une reconstitution des strates végétales : arbres, arbustes, fleurs, etc. Celles-ci sont réparties sur différentes zones de la cour mais également sur les toitures ou les murs et peuvent susciter des interactions : jardins pédagogiques, vergers, cabanes végétales… Les sols naturels contribuent aussi à la stimulation des enfants en leur offrant une surface d’exploration et d’imagination.


Aménager une cour d’école permet de recycler la ville sur la ville. La cour revit de façon écologique et gère l’infiltration des eaux de pluie. La question de la diminution des îlots de chaleur est aussi primordiale. Tous ces aménagements paysagers renforcent parallèlement la connexion des enfants à leur environnement. »
Arnaud Delacroix, paysagiste concepteur

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